Toxicologie

  • identification de drogues et médicaments dans le sang, l'urine, la salive, les cheveux et  les matrices biologiques typiques post-mortem (contenu gastrique, humeur vitrée, organes, insectes,…)
  • détermination de l’alcoolémie

Nous pouvons mettre en évidence la consommation de drogues et/ou de médicaments, grâce à des analyses chimiques effectuées sur des liquides biologiques. La présence d'une substance dans un échantillon biologique constitue une preuve de consommation de drogue ou d'une substance médicamenteuse bien définie. Nous recherchons principalement les drogues et médicaments exerçant une influence sur le système nerveux central, donc, sur le comportement et les performances.

La détection de drogues et de substances médicamenteuses se fait principalement sur base d’une analyse sanguine ou urinaire par chromatographie couplée à la spectrométrie de masse. Outre l'urine et le sang, nous analysons également d’autres milieux biologiques tels que la salive, la sueur, les cheveux ou des fluides prélevés en post-mortem (contenu gastrique, humeur vitrée, organes,…)


Applications

Conduite automobile sous l’influence de drogues (sang)
Un récent changement de la législation belge en matière de conduite automobile sous l’influence de drogues (AR du 31 juillet 2009) a vu le dépistage salivaire prendre la place depuis le 1er octrobre 2010, du screening urinaire réalisé jusqu’à ce jour.  Les tests dépistages salivaires positifs sont confirmés à l’heure actuelle par l’analyse sanguine.

Le nombre de classes de drogues visés par cette loi se limite à l'amphétamine, la MDMA la cocaïne, la benzoylecgonine, l6-monoacétylmorphine, la morphine et le THC (cannabis) Depuis le début du projet européen Rosita, la police fédérale (DGJ/DJP/Drugs) évalue les échantillons positifs en collaboration avec l'INCC.

Agressions sexuelles et violences (sang, urine, cheveux)  

L'effet de « black-out » causé par les ‘drogues du viol’, souvent consommées avec l'alcool, est parfois rapporté lors d’agressions sexuelles. Les échantillons de sang et d'urine de la victime peuvent être analysés pour mettre en évidence la présence éventuelle de ces substances psychotropes.

Les suspects peuvent également être soumis à une analyse toxicologique, afin de déterminer si, au moment des faits, ils étaient sous l'influence de drogues, médicaments ou d’alcool.

Toxicologie post-mortem et Entomotoxicologie
L’analyse toxicologique des différents prélèvements réalisés lors de l’autopsie du défunt peut être requise afin de déterminer si la présence et le taux de toute substance éventuelle décelée pourrait éclairer les circonstances du décès.

L’entomotoxicologie (la recherche de drogues et de médicaments dans les insectes) peut être utilisée comme une alternative aux analyses toxicologiques post-mortemhabituelles lorsque des tissus et liquides physiologiques ne sont plus disponibles. Nous analysons les larves de mouches et pupes pour déterminer quelles drogues ou substances médicamenteuses étaient présentes dans le corps au moment du décès.


Techniques

  • GC-MS/MS
  • GC-FID
  • UPLC-DAD
  • UPLC-MS/MS
  • Méthodes d'extraction robotisées

 

En savoir plus
- INCC magazine n°9 : Toxicologie post-mortem - L'investigation toxicologique des cheveux

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